79. Album photo. Hiver-Printemps 2018
PRINTEMPS 2018 :
Un fort coup de chaud après un hiver rude fait exploser la végétation et sortir les papillons.
Il est à noter que de plus en plus de haies sont détruites, privant la faune sauvage d'habitat et donc aggravant potentiellement sa disparition.
Nous avons pu pourtant voir un oiseau bien rare, le Grimpereau des bois (1ère photo de l'album) que l'on peut confondre avec celui des jardins, plus commun. Les Grimpereaux sont petits et fort discrets. Ils sont collés aux troncs d'arbres qu'ils parcourent inlassablement de bas en haut. Le chant est le meilleur moyen de les différencier (écouter le mp3). Il en est observé en moyenne que 2 ou 3 par an en Aveyron ! Le roitelet à triple bandeau est le plus petit oiseau d'Europe, on peut passer à côté sans le voir.
Les Faucons Pélerins ne semblent pas avoir mené à bien leur projet de nicher à l'emplacement habituel. Seul un mâle semble rôder.
Les Tariers des Près et Traquets motteux arrivent en tout petit nombre.
On se demande comment des lièvres aussi imprudents peuvent passer au travers des balles. Pourtant une oreille écoute vers l'avant l'autre surveille vers l'arrière...
Chant du Grimpereau des bois enregistré près du Barrage des Sarrans et photographié.
HIVER 2017-18 :
Le froid intense fait suite à des épisodes neigeux et surtout pluvieux. Le lac n'a jamais été aussi plein et les montagnes ont blanchi. La glace crée des œuvres d'art éphémères.
On peut tout de même croiser des oiseaux encore vigoureux. Les mésanges bien entendu. Mais aussi, plus rares, des Bruants fou et Bruants zizi dont ce sont nos premières observations. Cela porte à 6 le nombres d'espèces de Bruants vus : le Bruant Jaune le plus courant, le Bruant Proyer, des Roseaux, le Zizi, le Fou et l'Ortolan pour le plus rare.
La famille de Faucons Pèlerins est reconstituée et donnera naissance, nous espérons, à une nouvelle génération ce printemps. Un Epervier d'Europe rivalise en altitude avec des Milans royaux.
Les Vanneaux huppés sont de passage, les Alouettes des champs forment des colonies importantes (plus de 300 individus), elles disparaissent pourtant chaque année un peu plus de nos paysages.
Le CNRS nous alerte par un article, "Où sont passés les oiseaux des champs?",... "les populations d’oiseaux vivant en milieu agricole ont perdu un tiers de leurs effectifs en 17 ans". La perte de leurs habitats, la raréfaction des insectes et la fin des jachères en sont les causes principales. Nous en sommes tous responsables. Les pratiques agricoles mettent du temps à évoluer, rare sont les agriculteurs qui fauchent leurs prairies en commençant par le centre pour laisser une chance à la faune de s'échapper vers l’extérieur. Les haies, véritables abris naturels, disparaissent...